Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et hyperpilosité, quel traitement ?
- loudorange
- 18 janv. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 janv. 2024
Le syndrome des ovaires polykystiques est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Cette maladie touche 8 à 13% des femmes en France.
Selon l’Inserm, les causes de ces dérèglements sont très probablement multifactorielles : génétiques, environnementales et épigénétiques (c’est-à-dire, liées à l’influence de l’environnement sur les gènes eux-mêmes). »

Malheureusement, il n’existe pas encore de traitement spécifique, mais des recherches sont en cours.
Le syndrome des ovaires polykystiques peut entraîner, notamment : des troubles de la fertilité (c’est la première cause d’infertilité en France), du diabète, des complications cardiovasculaires, de l’hypertension artérielle ou encore de l’hyperpilosité. Cette hyperpilosité, ou hirsutisme, touche 70% des femmes atteintes de ce syndrome.
Cette hyperpilosité peut se localiser sur le visage, le cou, le dos, les fesses, la poitrine, le haut intérieur des cuisses, entre autres.
Selon le site sopkeurope.org : « L’hyperandrogénie clinique et/ou biologique (apparition de caractères masculins chez la femme, dont l’hirsutisme) fait partie des trois critères d’observation selon le Consensus de Rotterdam de 2003 permettant d’établir un diagnostic en faveur du Syndrome des Ovaires Polykystiques. Il est important de réaliser des dosages hormonaux par prise de sang et une échographie du bas ventre pour rechercher la cause de l’hyperandrogénie. »

C’est-à-dire que l’hyperpilosité sur le visage et les zones hormono-dépendantes peut être le symptôme d’un syndrome des ovaires polykystiques. Il est important d’en parler à son médecin traitant !
Par ailleurs, cette hyperpilosité apparaît toujours sur des zones hormono-dépendantes, car c’est bien un excès d’hormones androgènes (testostérone) qui en est à l’origine. Seulement, épiler ces poils disgracieux va stimuler la pousse du duvet adjacent en poils épais et drus. C’est le phénomène de la repousse paradoxale. Cette stimulation a lieu pour toutes les femmes, seulement, pour celles qui en sont atteintes, le syndrome des ovaires polykystiques agit comme un accélérateur.
Que ce soit le rasage ou l’épilation à la pince, à la cire ou au laser, cette stimulation a lieu. Plus particulièrement, concernant la cire chaude et le laser, c’est la diffusion de chaleur aux poils adjacents qui va créer cette repousse paradoxale. Pour le laser, des méthodes de refroidissement sont néanmoins utilisées, mais le risque reste tout de même très élevé de voir se transformer du duvet en poils terminaux (comme ceux d’une barbe) ou intermédiaires (comme ceux des avant-bras). Un cercle vicieux se met en place.
A ce jour, les seuls traitements connus s'attaquent aux symptômes. Ainsi, les médecins prescrivent souvent une pilule œstroprogestative en première intention. Aujourd'hui, mis à part les traitements hormonaux, les seules méthodes fiables à 100% pour traiter l'hyperpilosité des zones hormono-dépendantes sont l’électrolyse et la thermolyse.
Ce sont des méthodes qui sont connues depuis 1875 pour l’électrolyse et 1923 pour la thermolyse. Ce sont les seules méthodes d’épilation définitives qui ne créent pas de repousse paradoxale.

En France, l’électrolyse n’est en général pas pratiquée car les contre-indications sont nombreuses. Il reste donc la thermolyse. La méthode est simple : un microfilament est inséré dans le canal naturel du poil, puis une légère impulsion électrique coagule les cellules responsables de la pousse du poil. C’est une méthode très efficace, non-invasive, et sur laquelle nous avons un siècle de recul.
Notre institut est équipé d’appareils de dernière génération, l'Apilus Xcell Pro, et nous avons fait de cette méthode notre spécialité. Réservez une consultation préalable !
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